Nature et biodiversité

La nature en milieu urbain procure de nombreux services et bénéfices : accroissement du bien-être et de la qualité de vie, réduction de l’effet d’îlot de chaleur et de la quantité des eaux de ruissellement, amélioration de la qualité de l’air, mais également attractivité pour les entreprises et espaces de récréation. Afin de bénéficier de ces nombreux services de la nature en ville, les surfaces pour favoriser la diversité d’habitats et d’espèces végétales peuvent être multipliées, y compris sur les toits et les murs.

Les thèmes de l'engagement

Au cours des 50 dernières années, les écosystèmes ont été davantage bouleversés et de façon plus rapide qu’à aucune autre période comparable de l’histoire humaine. Les menaces pesant sur la biodiversité en Europe sont principalement liées à la réduction de leurs habitats, dont l’urbanisation joue un rôle majeur. Il y a donc un réel enjeu […]

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Retrouver des espaces de nature en milieu urbain procure de nombreux services et bénéfices : accroissement du bien-être et de la qualité de vie, réduction de l’effet d’îlot de chaleur et de la quantité des eaux de ruissellement, amélioration de la qualité de l’air, mais également attractivité pour les entreprises et espaces de récréation.

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Le concept de ville nourricière s’inscrit dans une recherche de solutions innovantes aux enjeux de production, de distribution et de consommation. L’objectif étant de revenir à une consommation locale en favorisant notamment les espaces agricoles dans les projets.

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Le contexte général

Le contexte général

Au cours des 50 dernières années, les écosystèmes ont été davantage bouleversés et de façon plus rapide qu’à aucune autre période comparable de l’histoire humaine. À l’échelle mondiale, les populations de poissons, d’oiseaux, de mammifères et de reptiles ont reculé de 52 % depuis 1970 ; et les espèces vivant en eau douce ont subi une baisse de 76 %, soit une perte presque deux fois plus importante que celle des espèces terrestres et marines. Les menaces pesant sur la biodiversité en Europe sont principalement liées à la réduction de leurs habitats résultant de l’intensification de l’agriculture, y compris l’utilisation de pesticides et de fertilisants, le développement urbain, l’accroissement de la fréquence des incendies et le changement climatique. La planification de l’utilisation des terres, des mers et de l’eau doit être effectuée par le biais d’une approche intégrée stratégique à différentes échelles, qui se donne comme objectif de protéger et de restaurer la biodiversité et les écosystèmes en réduisant ces principales menaces.
Cette approche repose sur quatre piliers :
– l’identification des « corridors» et des « réservoirs » de la trame verte et bleue devant être protégés de tout développement ;
– la lutte contre l’étalement urbain et contre l’imperméabilisation des sols en améliorant la qualité de vie dans les zones déjà urbanisées et en prenant des mesures, y compris financières, visant à promouvoir la réhabilitation des friches industrielles plutôt sur la construction des zones naturelles et agricoles;
– la promotion d’une gestion durable des terres, des mers et de l’eau, grâce à une agriculture, une exploitation forestière et des pratiques de pêche durables ;
– l’atténuation des effets de fragmentation des infrastructures de transport existantes et futures et des autres infrastructures.
La nature en milieu urbain procure de nombreux services et bénéfices : accroissement du bien-être et de la qualité de vie, réduction de l’effet d’îlot de chaleur et de la quantité des eaux de ruissellement, amélioration de la qualité de l’air, mais également attractivité pour les entreprises et espaces de récréation. Les écosystèmes fournissent par ailleurs des services de soutien indispensables au maintien des autres services écosystémiques, comme la formation des sols, la photosynthèse, le cycle des éléments nutritifs et la préservation des patrimoines génétiques. Afin de bénéficier de ces nombreux services de la nature en ville, les villes peuvent multiplier les surfaces pour les habitats, y compris sur les toits et les murs, mais aussi favoriser la diversité d’habitats et d’espèces végétales. Le choix d’une politique « zéro pesticides » et d’une gestion différenciée des espaces verts, la sensibilisation des habitants à la richesse et aux bienfaits apportés par la nature, notamment la sensibilisation des enfants, sont des exemples de mesures qui produisent des bénéfices tout en prévenant les conflits. Au-delà des frontières de la ville, la protection des habitats et de la biodiversité présente également de nombreuses synergies en matière de réduction des risques d’inondation, d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, de qualité de l’eau et de tourisme.

Le contexte métropolitain

Le contexte général

À l’échelle de la métropole, les enjeux autour des espaces verts, de la nature et de la biodiversité portent sur :
Limiter les extensions de la commune (même si interdit au PLUi peut être possible). Il est donc primordial de préciser dès l’étape de planification ou de conception si une extension urbaine est opportune.
faire un diagnostic écologique sur les grands territoires non urbanisés. S le potentiel écologique est démontré, décaler le projet ou densifier plus pour préserver les zones humides et les terres perméables.
Ville nourricière : il faut intégrer des jardins aux projets. Cependant, il faut être attentif à la qualité de la terre avant (sites pollués). Il faut analyser la qualité du sol, et intégrer des projets de jardins, d’espaces nourriciers seulement si elle est satisfaisante.
Préciser la valeur du sol en réalisant une cartographie des enjeux de l’existant : la notation actuelle de la trame verte et bleue d’Orléans Métropole associe à chaque milieu une valeur à croiser avec le potentiel agricole. Cette notation peut servir de socle pour mettre en place une notation plus forte.
La mise en place d’un plan de gestion de l’opération est plus productif que de fixer des obligations de résultats.
Réaliser des espaces verts publics favorables à la biodiversité
Surfaces minimum : du point de vue de l’usager l’objectif fixé est de 10m2 par habitant. Cependant pour avoir un espace représentant un support de qualité pour la biodiversité il faut 6ha continus.
Intégrer des mesures favorable à la biodiversité : Espaces verts avec plusieurs strates, espèces locales, gestion écologique, éviter les espaces résiduels inutiles.

Quelques bonnes questions à se poser

Le contexte général
  • Quels sont les enjeux en matière de biodiversité, qualité des sols et milieux sur le site avant le projet et/ ou à proximité ? Comment ont-ils été identifiés ?
  • Quelles actions ont été mises en œuvre à l’échelle du projet pour les préserver ?
  • En quoi la gestion des espaces verts publics du projet favorise-t-elle une approche écologique ?