Gestion des déchets

La gestion, le traitement et le recyclage des déchets découlent d’un constat : les volumes de déchets se sont multipliés depuis 1950. L’accumulation des déchets engendre des nuisances multiples : une dégradation du cadre de vie, économique, sanitaire, une pollution de l’environnement et une dégradation écologique. La gestion des déchets est à prendre en compte dès la conception des projets afin de les valoriser pour compenser l’épuisement des ressources et les dégradations engendrées.

Les thèmes de l'engagement

La gestion, le traitement et le recyclage des déchets découlent d’un constat : les volumes de déchets se sont multipliés depuis 1950, ainsi que leurs effets nocifs pour la santé, l’environnement et l’économie. Dans ce contexte, une prise de conscience des usagers est primordiale pour une meilleur gestion des déchets au quotidien, afin de tendre […]

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La filière BTP est une grande productrice de déchets. Des mesures peuvent être mise en place afin de limiter les déchets à la source et de gérer les déchets issus du chantier afin de les valoriser par exemple.

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Le contexte général

Le contexte général

La gestion, le traitement et le recyclage des déchets découlent d’un constat : les volumes de déchets se sont multipliés depuis 1950, ainsi que leurs effets nocifs pour la santé, l’environnement et l’économie.
La gestion des déchets est une étape cruciale. Si l’on se contentait d’entreposer ses déchets dans des décharges, le problème de leur accumulation se poserait (et se pose) car, suivant leur nature, ils peuvent se dégrader, et donc disparaître, très lentement.

L’accumulation des déchets engendrent quatre types de nuisances.
Une dégradation du cadre de vie causée par les nuisances visuelles (sacs plastique accrochés dans les arbres, macro-déchets sur les plages) ou olfactives (matière organique en décomposition, combustion de matières chimiques).
Un impact économique dû à la perte de l’attractivité d’un site suite à cette dégradation du cadre de vie et/ou à la diminution de sa productivité, dans le cas d’une zone de pêche ou d’un terrain agricole. A cela peuvent s’ajouter les surcoûts causés par la dépollution, dans le cas de la potabilisation de l’eau par exemple, et par les conséquences sociétales des intoxications : traitements médicaux, arrêts de travail, etc.
Car il y a aussi un risque sanitaire suite aux blessures (tessons de verre, seringues…), aux intoxications (pollution des eaux, de l’air…) et aux maladies (prolifération bactériennes, infestation de parasites, de rats…).
Enfin, la pollution de l’environnement et les dégradations écologiques lors de l’eutrophisation des milieux, les intoxications, étouffements ou blessures causés à la faune lorsqu’elle absorbe ou s’accroche aux déchets.

Leur traitement dans un but de valorisation est un moyen de compenser l’épuisement de ces ressources et les dégradations liées à leur exploitation.

Le contexte métropolitain

Le contexte général

Le Plan régional zéro déchet dans le cadre du SRADET a été validé fin 2019. Il retranscrit les éléments réglementaires comme loi croissance énergétique verte.
Il faut promouvoir la réduction des déchets à la source : réduction des déchets verts, stop pub, stop au gaspillage alimentaire.
-10% de déchets d’ici 2020 comme objectif par rapport à 2010,
Animé par des coachs ambassadeurs pour promouvoir auprès des publics,
Sur les nouvelles constructions : avoir des contenants suffisants plutôt que de mettre en avant l’aspect réduction.
Un quartier test pourrait passer en collecte fermentescible afin de valider en fonctionnement les contraintes de fonctionnements.
Donner du sens au geste de recyclage. Un dispositif d’enquête parallèle est nécessaire pour recueillir l’avis des habitants surtout pour la rénovation. L’aménageur doit réaliser une enquête s’il porte un projet de rénovation.
Un travail a été entamé avec Nekoé portant sur l’innovation avec les services. Il vise à mettre l’usager au cœur du système pour mieux répondre à ses attentes. Dans le cas de la gestion des déchets, cela se traduit par exemple sur la collecte des encombrants en porte à porte par la volonté d’imaginer un autre service comme collecte préservante et pour la réutilisation,
Pour le textile, il faut développer les colonnes d’apport volontaire, mettre en place un défi textile pour sensibiliser et réutiliser avec des associations ou un système de tri puis de revente dans une boutique solidaire.

Quelques bonnes questions à se poser

Le contexte général
  • Quels sont les dispositifs mis en place dans le projet pour limiter la production des déchets verts et ménagers ?
  • Quelle politique de sensibilisation à la réduction des déchets a été menée à l’échelle du quartier ou de manière plus vaste ?
  • Comment le projet limite-t-il la production de déchets de chantier ?