S’adapter aux risques

Avec les modifications climatiques en cours, les territoires sont soumis à des risques plus nombreux et plus importants. Le territoire d’Orléans Métropole n’échappe pas à ce constat et doit se prémunir de ces aléas pour éviter les dommages humains et matériels. Les projets d’aménagement et de constructions doivent apporter des solutions mais également permettre l’anticipation de ces enjeux.

Les thèmes de l'engagement

La métropole orléanaise est soumise à 2 types de risques : les risques naturels et les risques technologiques. Il est nécessaire pour les porteurs de projets d’aménagement et de construction d’acquérir une connaissance du territoire en terme de zone à risque afin de pouvoir les anticiper.

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La métropole orléanaise est soumise à 2 types de risques : les risques naturels et les risques technologiques. Les risques majeurs présents sur le territoire sont les suivants : le risque inondation, le risque de retrait et gonflement d’argile, le risque cavité souterraine et phénomène karstique et la pollution des sols. Il est essentiel de […]

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Les espaces naturels jouent un rôle primordial dans la préservation de la biodiversité  et la réduction des îlots de chaleur urbain au sein de la métropole. Leur aménagement ne doit pas avoir uniquement un objectif esthétique, mais effectif en terme d’accueil de biodiversité et de gestion des eaux pluviales par exemple.

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L’effet d’îlot de chaleur urbain, s’il n’est pas encore considéré comme un aléas, représente un risque non négligeable d’augmentation des températures. Il est donc primordial d’agir pour réduire cet effet d’îlot de chaleur. Cela passe notamment par l’augmentation des surfaces végétalisés au profit des espaces minéralisés.

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Le contexte général

Le contexte général

Les effets du changement climatique en cours auront pour effet général d’augmenter les risques existants tout en pouvant déplacer leur aire de répartition. Une grande variété d’aléas existe comme la recrudescence des tempêtes, les risques d’inondation et de crues fluviales, les inondations potentielles par remontée de nappe, les coulées de boues, les crues éclairs, les fortes précipitations et leur impact sur le ruissellement etc. La sécheresse, le stress thermique ou hydrique ou encore la dégradation de la qualité de l’air sont encore d’autres risques actuels faisant l’objet dans certains cas de politique de prévention et de gestion. Par ailleurs, l’augmentation des températures moyennes et l’effet d’îlot de chaleur urbain ne sont pas encore considérés comme des aléas alors que les épisodes caniculaires le sont déjà. Face à ces aléas, il existe des enjeux liés à la présence de populations, à celle de personnes fragiles, aux inégalités sociales, à l’urbanisation, aux pressions sur les services (santé, police, etc.) et sur les ressources (équipements publics), la dépendance à l’égard de l’électricité pour la plupart des services, y compris de sécurité… Le croisement de l’ensemble des aléas avec les enjeux se révèle souvent complexe à aborder au-delà des politiques publiques prioritaires en matière de prévention des risques naturels ou technologiques. Toute la difficulté de l’adaptation consiste bien à hiérarchiser les risques en fonction des enjeux et à estimer leur évolution pour une meilleure anticipation.

Le contexte métropolitain

Le contexte général

Sur le territoire métropolitain, on comptabilise trois principaux risques naturels, à savoir les inondations, les mouvements de terrain et les tempêtes, auxquels s’ajoutent les risques technologiques, d’origine anthropique comme le risque nucléaire, le risque industriel et le risque de transport de matière dangereuses.

Quelques bonnes questions à se poser

Le contexte général
  • Quelle est la surface de mon projet concerné par un aléa ?
  • Quels aménagements mettre en place pour limiter les risques sur mon projet ?
  • Comment limiter l’effet d’îlot de chaleur urbain ?